Les animaux sont des Créatures sentientes
« L’être humain se caractérise par le fait qu’il possède une conscience, mais il n’est pleinement conscient que lorsqu’il s’éveille aux notions de collectivité, d’universalité. Cette faculté lui permet d’entrer dans l’âme et le cœur des autres, au point que lorsqu’il lui arrive de les faire souffrir, il éprouve lui-même les douleurs qu’il leur inflige. Il sent, il comprend que tout ce qu’il fait aux autres, le bien comme le mal, c’est à lui-même qu’il le fait.
En apparence, chaque être semble isolé, séparé des autres ; mais en réalité, une part de lui-même est liée à la collectivité et vit dans toutes les créatures, dans tout le cosmos.
Si cette conscience collective est éveillée en vous, vous sentez dans vos relations avec les autres que vos pensées, vos sentiments, vos paroles, vos actes, tout vous revient en écho. Car votre être, en s’étendant aux dimensions de l’univers, est devenu une entité collective. C’est à cet état de conscience qu’on peut donner le nom de sentiment fraternel. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Les animaux sont des créatures conscientes et sentientes
Qu'est-ce que la sentience?
La sentience (du latin sentiens, « ressentant ») désigne la capacité d'éprouver des choses subjectivement, d'avoir des expériences vécues. Les philosophes du xviiie siècle utilisaient ce concept pour distinguer la capacité de penser (la raison) de la capacité de ressentir (sentience).
En philosophie occidentale contemporaine, la sentience désigne la conscience phénoménale : la capacité de vivre des expériences subjectives, des sensations, que l'on appelle aussi qualia en philosophie de l'esprit. Dans les philosophies orientales (comme la philosophie bouddhiste), la sentience (en) est une qualité métaphysique qui implique respect et sollicitude.
Le concept de sentience est central en éthique animale car un être sentient ressent la douleur, le plaisir, et diverses émotions ; ce qui lui arrive lui importe. Ce fait lui confère une perspective sur sa propre vie, des intérêts (à éviter la souffrance, à vivre une vie satisfaisante, etc.), voire des droits (à la vie, au respect…).
Ces intérêts et ces droits impliquent l'existence des devoirs moraux de notre part envers les autres êtres sentients.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sentience
Tout comme nous, les animaux ont une conscience, c'est-à-dire, qu'ils ont une fine perception d'eux-mêmes et du monde environnemental dans lequel ils évoluent.
Certaines personnes ne veulent pas reconnaître la possibilité d'une conscience de soi chez les animaux, car si elles le faisaient, les frontières entre les humains et les autres animaux deviendraient floues et leur vision étroite, hiérarchique et anthropocentrique du monde serait renversée.
En outre, il est difficile de raisonner objectivement sur la question, parce que le refus qu'un animal soit conscient est souvent pris en compte pour expliquer qu'il ne se sent pas, que sa vie n'a aucune valeur, et que lui nuire n'est pas moralement inadéquat.
Les animaux sont des êtres sentients. Etre sentient, c'est être capable de percevoir ou de sentir. C'est être conscient , de faire des actions intentionnées et d'avoir des émotions en réponses à celles-ci.
Il y a une lumière dans les yeux de toute créature vivante. La voie royale pour reconnaître la sentience d'une autre créature est de percevoir l'étincelle de ce qui la rend vivante.
Se placer dans l'expérience d'une autre créature s'appelle l'empathie. Cela requiert simplement de nous mettre à la place d'un animal et de percevoir il se sent à l'intérieur de lui-même.
En sentant, la propre expérience de l'animal à l'intérieur de nous-mêmes, nos perceptions évoluent et la vision actuelle que nous avons de leur monde se métamorphose complètement. Dès lors, notre relation à eux s'amplifie pour mieux encore nous étendre vers eux dans un respect plus intime de qui ils sont vraiment.
Sylvia Kramer