La nature aux mystères insoupçonnés
La nature vous montre, entre autres, l’abandon, la continuité dans le mouvement, l’humilité, ainsi que la confiance en l’énergie de la Source Supérieure.
Observez que dans la nature, il y a de la complémentarité sans qu’il y ait de comparaison et de compétition.
Par exemple, l’arbre immense et majestueux ne se sent aucunement supérieur à la fleur ou à l’arbuste. Il est arbre pour ce qu’il a à vivre, et la fleur est fleur pour ce qu’elle a à vivre.
La nature a beaucoup à vous apprendre, car elle est dans l’être et non dans le paraître.
Il y a un lien entre le sentiment profond de solitude que vous éprouvez parfois et le déni de votre environnement.
Lorsque vous réalisez que vous pouvez contacter les autres règnes, la nature, les animaux, pour communier et pour vous réconforter au besoin, le sentiment de solitude diminue à l’intérieur de vous.
Ce texte est extrait du livre « Précieux moments d’intériorisation » paru aux éditions le Dauphin Blanc, dans la collection des enseignements de Maitreya.
Se sentir en phase avec la Nature
Expérience vécue
Un soir de printemps du mois de mai, au cours duquel je me promenais avec notre chien de famille Oracle le long d’un sentier forestier à proximité de chez moi, j’ai vécu un moment prodigieux.
Durant ce moment de flânerie, les oiseaux invoquaient avec conviction leur dernière oraison de la journée.
L’assortiment de leurs piaillements ressemblait à un orchestre philharmonique naturel. Cette symphonie était si exquise à écouter que je me sentais honorée de pouvoir en apprécier la quintessence.
Conjointement, des cols verts palmaient avec une sérénité et une grâce infinies au milieu du lac s’étendant sous mes yeux ravis. Baigné par le soleil crépusculaire, ce couple de canards sauvages jouissait tout naturellement du simple fait « d’être ».
Ces étonnantes créatures vénéraient le soleil, l'eau, et tout autre élément de la nature, tout en jouissant avec reconnaissance de leurs cadeaux. Ces superbes volatiles semblaient savoir qu’ils ne faisaient qu’un avec l’Entendement Universel, et qu'il n'y a jamais, jamais rien qui ne va pas.
A un certain moment, devinant le bruissement des feuilles sous mes pas, les oiseaux se sont élevés majestueusement dans le ciel pigmenté de nuages duveteux aux couleurs diaprées par la lueur du soleil descendant.
Dans ce même décor dessiné comme sous le pinceau d’un peintre talentueux, la rivière coulait à mes pieds. Délicieusement, je me laissais pénétrer par le fredonnement apaisant de l'eau glissant rapidement, tandis que de beaux arbres majestueux et odorants s’élevaient tout autour de moi en me saluant de leurs branches émues sous le souffle léger du vent. Personne n’aurait pu prétendre que tout n’allait pas bien dans le monde.
Pour lire la suite, cliquez sur le PDF ci-dessous.