La souffrance et la maladie sont de bons rapports financiers
A quel degré pouvez-vous faire confiance à votre vétérinaire?
Un article de Klaus-Rainer Töllner, biologiste
Est-ce cela le chemin de la médecine vétérinaire?
Il existe encore des vétérinaires qui présentent une éthique élevée, pour eux-mêmes et leur travail. L'objectif de tout traitement devrait vraiment être de fournir des soins aux patients et de les revoir le moins possible, voire même, plus du tout. Et, de cela on devrait être fier. Mon respect va entièrement vers tous les vétérinaires qui agissent de cette façon responsable.
Mais la recherche d'un vétérinaire responsable, conscient, qui travaille principalement par amour et dans l'intérêt des animaux ne rencontrera pas un tel succès rapidement, car cette espèce semble éteinte. Cependant, vous devriez faire l'effort de cette recherche dans l'intérêt de l'animal.
Voici quelques points que vous devriez rechercher.
Guérir ou conserver les patients.
De plus en plus souvent, on s'aperçoit que tout est mis en place pour conserver les patients. Aucune trace de guérison. Un médicament après l'autre est essayé, de plus en plus d'effets secondaires sont remarqués et d'autres consultations deviennent nécessaires entraînant une nouvelle prescription de médicaments.
Je connais des dizaines de propriétaires d'animaux qui ont été conduits jusqu'au bord de la ruine financière parce que l'amour de leur chien ou de leur cheval a été exploité en conséquence.
Les factures de 1000, 2.000 euros, et bien au-delà, ne sont pas rares en quelques mois.
De nombreux animaux deviennent malades de façon permanente, ce qui conduit à des coûts de plus en plus élevés.
Souvent, cela est associé avec une longue épreuve de l'animal traité. Le dernier arrêt est appelé «euthanasie» (quel mot gentil pour meurtre). L'animal est impossible à soigner, c'est l'ironie du sort. C'est le destin. Personne n'est responsable, et encore moins le médecin.
Celui qui ne veut pas euthanasier, maltraite son animal et peut même être poursuivi pour maltraitance animale. Est-ce que cela n'est pas pervers?
Une piqûre d'entrée de jeu
A peine le chien est-il sur la table d'examen, qu'il reçoit une piqûre. Avez-vous déjà fait cette expérience aussi? Surtout, on fait recourt à l'usage inconsidéré d'antibiotiques et de cortisone. Ces moyens apportent la confiance à court terme et l'admiration, parce que les symptômes sont résolus rapidement.
Si les symptômes apparaissent de nouveau, l'animal reçoit des doses plus élevées, "cela doit se faire malheureusement". Et si cela ne suffit pas, une thérapie à long terme est envisagée, et maintenant la maladie est devenue chronique, "on ne sait rien faire".
En raison des nombreux effets secondaires, d'autres nouveaux symptômes sont générés, qui doivent également être traités, et cela continue comme cela. De nombreux propriétaires et animaux ne sortent pas de ce cercle vicieux. Est-ce vraiment trop demandé, en tant que médecin de se préoccuper de cela et de s'écarter de l'argent?
Ce qui est typique chez ce type de médecins, c'est qu'ils nient l'efficacité de la nature, des herbes médicinales et autres thérapies alternatives, et déclarent qu'il s'agit de charlatanisme. Même lorsque le contraire est encore plus évident. Alors on entend dire : "Pur hasard", ou encore mieux, "C'est le succès à posteriori de mon traitement médical."
Eloge au magazine allemand Bildzeitung
Nous devons remercier le magazine "Bild am Sonntag" (http://www.bild.de/)qui a traité ce sujet crucial dans son numéro du 10 avril 2011, deux pages et demie en détail et rendues public.
Le magazine Bildzeitung écrit: "Notre journaliste est allée avec son Beagle, David, en bonne santé chez six vétérinaires et a obtenu six diagnostics différents. Un rapport à pleurnicher".
C'est déplorable!
Ceci est la réalité, et déjà depuis plus de 20 ans et avec une tendance à la hausse. Cela va dans le sens du mercantilisme.
Le magazine Bildzeitung a confronté la responsable de la Fédération des Pratiques Vétérinaires avec le fait que dans un cas un antibiotique avait été administré sans diagnostic, et il lui a été répondu: «Je ne peux pas imaginer qu'un vétérinaire donne un antibiotique s'il n'est pas sûr qu'il y a une infection".
Merveilleux! Je ne peux que rire ou pleurer, parce que c'est la règle. Je reçois tous les jours ce type de compte rendu. On m'en informe quotidiennement.
En fait, qui contrôle ces médecins quand on les accuse? Les animaux supportent et souffrent en silence. Et les propriétaires paient les factures sans se plaindre, les «blouses blanches» les rendent muets.
Cette publication dans le magazine Bild est aussi une protection et une assistance pour les auteurs, comme le Docteur Vétérinaire Jutta Ziegler avec son livre
"Toxic croquettes" (http://www.thierrysouccar.com/nutrition/livre/toxic-croquettes-2075), et d'autres publications, comme celles du magazine "Artgerecht", qui dénoncent ce genre de thèmes.
Vétérinaire par amour envers l'animal?
Comment en sommes-nous arrivés à cet état des choses?
En principe, on étudie la Médecine vétérinaire surtout par amour envers les animaux.
Ces médecins ne sont-ils pas conscients qu'ils agissent de façon malhonnête et contraire à l'éthique? Sont-ils convaincus de la justesse de leurs actions?
Probablement que c'est comme ça, parce que leur éducation est exactement concentrée là-dessus. La nature, comme une forme de thérapie, ne trouve que peu ou pas sa place en médecine vétérinaire.
Et même en étudiant à l'université, les vétérinaires en herbe sont conditionnés par les sociétés pharmaceutiques et leurrés avec des offres alléchantes.
A ce titre, il suffit de questionner votre vétérinaire. Demandez-lui d'où vient l'argent qui a servi à mettre en place sa pratique vétérinaire. Big pharma, les grandes entreprises...
L'industrie pharmaceutique construit massivement la part vétérinaire, et à l'aide de son lobbying, elle fait tout pour discréditer les ressources naturelles, les thérapies alternatives et les interdire si possible.
En tête, la Commission compétente à Bruxelles travaille dans leurs intérêts avec des décrets sans cesse nouveaux ou élargis, qui doivent ensuite être transposés en droit national. Subrepticement, les politiciens allemands peuvent se cacher derrière cela.
Les textes et les formulations des règlements suggèrent qu'ils doivent, au moins partiellement, être écrits par les experts de l'industrie pharmaceutique et dans leurs intérêts.
Il est grand temps d'examiner les personnes concernées et responsables, afin de vérifier dans quels intérêts elles travaillent et la façon dont elles sont corrompues.
Nous, Artgerecht (http://www.artgerecht-tier.de/), demeurerons attentifs aux plans que suivent les politiciens, et nous vous informerons, dans l'intérêt du bien-être des animaux de compagnie.
Soyez donc vigilants, chers lecteurs! Tous ces gens dans la politique et l'administration sont là pour nous et non pour l'industrie pharmaceutique et même pas non plus pour leurs propres intérêts.
Cependant, beaucoup semblent l'avoir oublié. Si vous remarquez quelque chose qui devrait être publié, partagez-le avec nous!
Klaus-Rainer Töllner, biologiste
Traduction et adaptation : Sylvia Kramer - communication animale
Source
http://www.artgerecht-tier.de/kategorie/ausgabe2/beitrag/tieraerzte-als-abzocker.html
Toxic Croquettes du Docteur Vétérinaire Jutta Ziegler
Un livre édifiant sur le monde vétérinaire à lire par tous les amoureux des animaux
http://www.thierrysouccar.com/nutrition/livre/toxic-croquettes-2075
Conflits d'intérêts vétérinaires - Docteur Charles Marsan
Deux paradigmes
La médecine vétérinaire des grands animaux
Objectif : autonomiser les clients
Modèle : soignant et conseiller
La médecine vétérinaire des animaux de compagnie
Objectif : fidéliser les clients
Modèle : business - entreprenariat (conflits d'intérêts)
Qu'est-ce que le conflit d'intérêts?
Situation où le praticien se trouve à risque de modifier son jugement professionnel et d'agir indûment, pour son propre intérêt (économique), plutôt que pour l'intérêt de son client.
Synonymes d'indû :
Abusif, arbitraire, inéquitable, injuste, etc.
Léonin: dont les avantages et les bénéfices ne sont pas répartis de façon équitable.
Le danger, ce sont les nombreux incitatifs visant à augmenter la prestatoin de services.
Conclusion :
- Comment faire bien?
- Considérer l'intérêt du client en premier
- Vers une médecine vétérinaire plus éthique
Docteur Vétérinaire - Charles Marsan
Source : https://www.youtube.com/watch?v=8Ar2cNV1b8c
Dans le domaine de la santé, les gens consultent des professionnels afin d’obtenir des conseils honnêtes et désintéressés.
La relation qui s’établit alors entre les parties est dite fiduciaire en ce sens que le client place sa confiance dans le jugement du praticien (le fiduciaire) qui lui offre ses meilleurs conseils en échange d’une juste rémunération.
Compte tenu de ce rôle privilégié, les professionnels ont un devoir de loyauté envers leurs clients. L’un des dangers c’est que la pratique s’organise de manière à favoriser les intérêts propres des praticiens au détriment des intérêts des bénéficiaires.
Charles Marsan, Étudiant au doctorat en sciences biomédicales option bioéthique, Faculté de médecine; Programmes de bioéthique, École de santé publique de l’Université de Montréal, Montréal, Québec, Canada
Lire la suite : http://www.bioethiqueonline.ca/2/25
Thèse du Docteur Vétérinaire Charles Marsan
http://charlesmarsan.com/wp-content/uploads/2013/02/Maitrise_MARSAN_2012.pdf
Autre article sur les conflits d'intérêts vétérinaires :