La souffrance et la maladie sont de bons rapports financiers
Est-ce cela le chemin de la médecine vétérinaire?
Il existe encore des vétérinaires qui présentent une éthique élevée, pour eux-mêmes et leur travail. L'objectif de tout traitement devrait vraiment être de fournir des soins aux patients et de les revoir le moins possible, voire même, plus du tout. Et, de cela on devrait être fier. Mon respect va entièrement vers tous les vétérinaires qui agissent de cette façon responsable.
Mais la recherche d'un vétérinaire responsable, conscient, qui travaille principalement par amour et dans l'intérêt des animaux ne rencontrera pas un tel succès rapidement, car cette espèce semble éteinte. Cependant, vous devriez faire l'effort de cette recherche dans l'intérêt de votre animal.
Voici quelques points que vous devriez rechercher
Guérir ou conserver les patients.
De plus en plus souvent, on s'aperçoit que tout est mis en place pour conserver les patients. Aucune trace de guérison. Un médicament après l'autre est essayé, de plus en plus d'effets secondaires sont remarqués et d'autres consultations deviennent nécessaires, entraînant une nouvelle prescription de médicaments.
Je connais des dizaines de propriétaires d'animaux qui ont été conduits jusqu'au bord de la ruine financière parce que l'amour de leur chien ou de leur cheval a été exploité en conséquence.
Les factures de 1000, 2.000 euros, et bien au-delà, ne sont pas rares en quelques mois. De nombreux animaux deviennent malades de façon permanente, ce qui conduit à des coûts de plus en plus élevés.
Souvent, cela est associé avec une longue épreuve de l'animal traité. Le dernier arrêt est appelé «euthanasie» (quel mot gentil pour meurtre). L'animal est impossible à soigner, c'est l'ironie du sort. C'est le destin. Personne n'est responsable, et encore moins le médecin.
Celui qui ne veut pas euthanasier, maltraite son animal et peut même être poursuivi pour maltraitance animale. Est-ce que cela n'est pas pervers?
Une piqûre d'entrée de jeu
A peine le chien est-il sur la table d'examen, qu'il reçoit déjà une piqûre. Avez-vous déjà fait cette expérience aussi? Surtout, on fait recourt à l'usage inconsidéré d'antibiotiques et de cortisone. Ces moyens apportent la confiance à court terme et l'admiration, parce que les symptômes sont résolus rapidement.
Si les symptômes apparaissent de nouveau, l'animal reçoit des doses plus élevées, "cela doit se faire malheureusement". Et si cela ne suffit pas, une thérapie à long terme est envisagée, et maintenant la maladie est devenue chronique, "on ne sait rien faire".
En raison des nombreux effets secondaires, d'autres nouveaux symptômes sont générés, qui doivent également être traités, et cela continue comme cela. De nombreux propriétaires et animaux ne sortent pas de ce cercle vicieux. Est-ce vraiment trop demandé, en tant que médecin de se préoccuper de cela et de s'écarter de l'argent?
Ce qui est typique chez ce type de médecins, c'est qu'ils nient l'efficacité de la nature, des herbes médicinales et d'autres thérapies alternatives naturelles, et déclarent qu'il s'agit de charlatanisme.
Même lorsque le contraire est encore plus évident. Alors on entend : "Pur hasard", ou encore mieux, "C'est le succès à posteriori de mon traitement médical."
Eloge au magazine Bildzeitung
Nous devons remercier le magazine "Bild am Sonntag" (http://www.bild.de/) qui a traité ce sujet crucial dans son numéro du 10 avril 2011, deux pages et demies en détails rendues public.
Le magazine Bildzeitung écrit: "Notre journaliste est allée avec son Beagle, David, en bonne santé chez six vétérinaires et a obtenu six diagnostics différents. Un rapport à pleurnicher".
C'est déplorable!
Ceci est la réalité, et déjà depuis plus de 20 ans et avec une tendance à la hausse. Cela va dans le sens du mercantilisme.
Suite à l'expérience avec le Beagle de la journaliste, le magazine Bildzeitung a confronté la responsable de la Fédération des Pratiques Vétérinaires avec le fait que, dans un cas, un antibiotique avait été administré sans diagnostic, et il lui a été répondu: "Je ne peux pas imaginer qu'un vétérinaire donne un antibiotique s'il n'est pas sûr qu'il y a une infection".
Merveilleux! Je ne peux que rire ou pleurer, parce que c'est la règle. Je reçois tous les jours ce type de compte rendu. On m'en informe quotidiennement.
En fait, qui contrôle ces médecins vétérinaires quand on les accuse?(il n'en va pas de même en médecine humaine!).
De leur côtés, les animaux supportent et souffrent en silence. Et les propriétaires paient les factures sans se plaindre, les «blouses blanches» les rendent muets.
Cette publication dans le magazine Bildzeitung est aussi une protection et une assistance pour les auteurs, comme le Docteur Vétérinaire Jutta Ziegler avec son livre "Toxic croquettes" (http://www.thierrysouccar.com/nutrition/livre/toxic-croquettes-2075), et d'autres publications, comme celles du magazine "Artgerecht", qui dénoncent ce genre de thèmes.
Vétérinaire par amour envers l'animal?
Comment en sommes-nous arrivés à cet état des choses?
En principe, on étudie la Médecine vétérinaire surtout par amour envers les animaux.
Ces médecins ne sont-ils pas conscients qu'ils agissent de façon malhonnête et contraire à l'éthique? Sont-ils convaincus de la justesse de leurs actions?
Probablement que c'est comme ça, parce que leur éducation est exactement concentrée là-dessus. La nature et les produits naturels, comme une forme de thérapie, ne trouve que peu ou pas sa place en médecine vétérinaire.
Et même en étudiant à l'université, les vétérinaires en herbe sont conditionnés par les sociétés pharmaceutiques et leurrés avec des offres alléchantes.
A ce titre, il suffit de questionner votre vétérinaire. Demandez-lui d'où vient l'argent qui a servi à mettre en place sa pratique vétérinaire. Big pharma, les grandes entreprises.
L'industrie pharmaceutique construit massivement la part vétérinaire, et à l'aide de son lobbying, elle fait tout pour discréditer les ressources naturelles, les thérapies alternatives et les interdire si possible.
En tête, la Commission compétente à Bruxelles qui travaille dans leurs intérêts avec des décrets sans cesse nouveaux ou élargis, qui doivent ensuite être transposés en droit national. Subrepticement, les politiciens allemands peuvent se cacher derrière cela.
Les textes et les formulations des règlements suggèrent qu'ils doivent, au moins partiellement, être écrits par les experts de l'industrie pharmaceutique et dans leurs intérêts.
Il est grand temps d'examiner les personnes concernées et responsables, afin de vérifier dans quels intérêts elles travaillent et la façon dont elles sont corrompues.
Nous, Artgerecht (http://www.artgerecht-tier.de/), demeurerons attentifs aux plans que suivent les politiciens, et nous vous informerons, dans l'intérêt du bien-être des animaux de compagnie.
Soyez donc vigilants, chers lecteurs! Tous ces gens dans la politique et l'administration sont là pour nous et non pour l'industrie pharmaceutique et même pas non plus pour leurs propres intérêts.
Cependant, beaucoup semblent l'avoir oublié. Si vous remarquez quelque chose qui devrait être publié, partagez-le avec nous!
Klaus-Rainer Töllner, biologiste
Traduction et adaptation :
Sylvia Kramer - communication animale
http://www.communication-animale-sylvia-kramer.be/
Source
http://www.artgerecht-tier.de/kategorie/ausgabe2/beitrag/tieraerzte-als-abzocker.html